La gomme magique pour effacer les cicatrices n’existe pas. Mais on peut donner le change en créant l’illusion. La dermopigmentation, ou pigmentation 3D, permet de redessiner ou d’estomper les traces qui complexent et de redonner ainsi le goût de (se) séduire.
La couleur au service des cicatrices, Dermochromatic Repair.
Chez Maud, pionnière du maquillage permanent et experte dans le camouflage des cicatrices, on parle de Dermochromatic Repair. Cette méthode est utilisée dans de nombreuses indications : après une mastectomie ou pour gommer des cicatrices opératoires à la suite d’une réduction ou augmentation mammaire, d’un lifting ou encre des cicatrices dans le cuir chevelu. Bref, tout peut se corriger avec la couleur en repigmentant la peau cicatricielle. On crée ainsi l’illusion. Seul hic, la patience. Il faudra attendre que la peau cicatrise, soit entre douze et dix-huit mois, avant de faire l’intervention.
Cette technique connaît aujourd’hui un franc succès car elle permet aux hommes et aux femmes concernés de surmonter leur traumatisme.
La pigmentation 3D au service de la reconstruction.
L’implantation chromatique se fait en institut avec la même machine que pour le maquillage permanent. On utilise les mêmes pigments organiques (la couleur ne vire plus), sauf que le dosage parfaitement stérile de deux millilitres est à usage unique. On évite ainsi tout risque d’infection car le travail s’effectue sur des peaux fragilisés, greffées ou irradiées. En fonction de l’effet recherché, de la finesse ou de l’épaisseur souhaitée, la praticienne change l’aiguille au bout du stylet. Comme un artiste qui choisit u pinceau large ou fin, elle peut créer ainsi le flouté d’une aréole mammaire, un fond de téton, etc. Chez Maud, une variété de vingt couleurs de pigments existent pour couvrir toutes les carnations, des plus claires au plus foncées. Les séances sont indolores et le résultat perdure de deux à quatre ans. Grâce à l’implantation minutieuse dans la couche superficielle de l’épiderme, on redessine en trompe l’œil une aréole mammaire, un sourcil ou des cils disparus suite à une chimiothérapie. Prouesse technique, pratiquée par des professionnels formés, la 3D-pigmentation est aujourd’hui devenue une étape incontournable dans la reconstruction physique et psychologique des femmes.
Tatouage ou Dermochromatic Repair, quelle est la différence ?
Le matériel et les pigments utilisés sont différents. Pour le tatouage, indélébile, le tatoueur pique en profondeur et utilise des encres à base de métaux lourds et de résines synthétiques; alors que la dermopigmentation ne dépasse pas la couche superficielle de l’épiderme et utilise des pigments organiques. Outre une technique moins agressive, essentielle lorsqu’il s’agit d’une cicatrice, les pigments sont conditionnés en doses à usage unique.
Dermochromatic Repair chez Maud : de 250€ à 500€ (retouches comprises)
Partenaire de la Fondation EREEL / programme Souffle de Violette.